La petite a rangé sa vie dans un tiroir. Mais la gamine a comme un penchant bordélique. Elle a cherché partout, à l’école et au cirque. Elle a retrouvé la mort, au coin d’un trottoir. C’est la fin tragique d’une vie sans espoir, Seule une trouvaille magique et fantastique Aurait rendu la vie à la fille poétique. Elle a rendu son âme, seule, dans le noir. On entend, chaque jour, parler de cette histoire. « Le train-train quotidien » disent les statistiques, Mas chaque jour, c’est l’interminable chronique. Hier soir, un loup hurlait au coin d’un trottoir. Quand les autres dormaient dans une chambre noir, Elle se débattait de l’homme maléfique, Mais ça se fini pour une fin dramatique, La vie s’arrête un jour, mais la sienne hier soir. LAEG, durant l’adolescence.
J'aimerais tant pouvoir vous décrire non pas le paysage, mais ce que je ressens. Et en même temps, je ne suis pas capable de trouver les bons mots tellement ils ne suffiraient pas. C'est au plus profond de moi que cela vient me cueillir. Des émotions fortes, un peu de l'ordre de l'expansion, de l'ordre du moment en grâce, mais tout doux. C'est pour cela que je voudrais vous le dire, vous le partager. Mais résolument, je n'ai pas les mots. Je n'ai même pas la capacité mentale de faire des jolies phrases, mon cerveau est éteint. Je suis bouche bée. Scotchée sur place. Suspendue. Mes yeux regardent et sillonnent le paysage. Ils se faufilent entre les arbres, leurs couleurs. Ils observent la vague que décrivent les geais des chênes dans un vol approximatif et pourtant si bien maîtrisé. Par moment la pluie imite le bruit de la rivière en tombant sur les feuilles d'automne. Si bien que je confonds, je ne ...
Il y a des choses qui me ramènent à ma mémoire. Qui éveillent le souvenir. Ca va chercher loin. Dans un temps que je n’ai pas vécu. En tout cas, pas cette fois-ci. C’était quelqu’un d’autre. Un autre moi. Une autre enveloppe. Ailleurs. Avant. L’odeur du beurre de karité. Le souvenir sensoriel qui me fait dire que j’y étais. J’ai déjà fait ça. C’était une odeur rituelle. Le geste quotidien. Il se pourrait même que je l’ai fabriqué moi-même. Ça vient caresser mon âme. Je goûte aux mémoires d’incarnations passées. C’est sûr. Et à l’échelle de mon âme, ça doit dater d’hier. Et là, tout de suite, maintenant, il n’y a pas de temps. Distorsion du cerveau qui cherche à raccrocher les informations. Mais des informations, je n’en ai pas. Alors, à force de distordre, le cerveau disparaît, essoré sur lui-même. Et je suis là dans l’espace de ce souvenir, sans temps. Et alors, tout devient possible. Je suis au Sénégal. Il y a les baobabs. J’ai des tonnes d’images. J’en ai une où il y...
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